aller dans la forêt
retrouver la clairière
laisser s'ouvrir le ciel
dans la forme océane
ne plus vouloir que toi
présence de l'absence
le pur contour de notre joie
cause de rien
qu'un pur amour retient
auprès de moi
vendredi 13 avril 2007
Ma voix est nue
Non ton corps ta peau ton geste
Juste ta silhouette
Loin d’être parfaite
M’émeut comme un regard d’adieu
Tu m’as appris à faire le feu
Trois bouts de bois au bon endroit
La flamme s’élève pure
Tu m’as aussi appris
Les bras de ton absence
Même ses lèvres émues
La tenue du dialogue
Avec l’ange au beau milieu
D’un pas de danse
Mais à nu
Tu m’as enfin appris la mouche qui court sur le papier
Pour le signer
Je ne le comprendrai jamais
N’étant pas ton ami
C’est la vie qui a menti
Ou qui me fait un pied de nez
Et puis après
Je t’aime encore
C’est de l’amour plus haut
Que tout l’amour connu
Qui coule de ma peine
A mes veines
Il te fait reine
Au royaume ébloui
En voudrais-tu
Mais non je sais
Tu n’es là que pour le Ciel
Penché
Tant pis
Tu ne me prives pas
Je n’ai pas le mot de la fin
Il n’y en a pas
J’ai juste vu pour toi
Se lever l’excellence
J’en ai rêvé pour toi
Si haut si bas
Qu’en moi il n’y a plus de place
C’est là
Vase nouveau
Rempli d’émoi
Que j’ai puisé la joie
Qui connaît dieu
Et dame
En une foi
C’est pourquoi
Ma vie est fendue
Ma voix est nue
Je n’en ai plus
Tout va au mouvement
Je suis la balle et le rebond
Et c’est la vie encore qui a raison
Les désirs platoniques
D’ou venez-vous
Nonchalantes passantes
Qui donc a dessiné vos épaules si douces
Où jouent et glissent de folles boucles
Et les désirs tout platoniques
Que j’ai de vous servir
Vous dévoiler comme je sais
De ces mots soulevés
Comme mon cœur
A la vue de vos jupes
Envolées
La tiédeur de vos ventres
S’y laisse deviner
Si évidente
Comme un fleuve à la mer
Abandonné
Comme de la fleur le miel
Offert à l’innocence ailée
Et dans la soie tendue
Sous le noir ajouré
Comme vos seins soudain quand ils se tendent
D’une caresse aimante
Tandis que vos jambes
Jusqu’au ciel élevées
Dansent leur vie de joie
S’enroulent à votre émoi
Vous Mesdames
Simples femmes
Charmantes sœurs
Fées de mon âme
Princesses souveraines
Et mendiantes exquises
Vêtues de votre nu
Comme autant d’îles
Retrouvées et perdues
La fascination que j’ai de vous
N’a d’égale que le vin
Fou
Des divins que j’ai connus
Dans mes plus beaux exils
Elle est comme eux
Et n’aura d’autre fin
Que tout entière se brûler
Au soleil enfantin
Du jeu de votre feu
Où le dieu tient sa main
Et crée
Comme un sourire avec vos yeux
Et d’une larme en eux
L’adieu
Comme un matin radieux
Dans la rade où mon âme est restée
Un jour qu’il faisait doux
Demeurer tendrement
Rêver encore de vous
Deviner votre corps
Assis en paix auprès de vous
Etre un des plis de votre robe
Flotter à vos genoux
elle te va ce matin
elle te va ce matin
la couronne étoilée
que porte l'horizon
le ciel a pour chacun
ses grands yeux de rosée
et tu n'y es pour rien
du soleil inondé
du rire entre tes reins
si la violette est dévoilée
le chant qui hier encore guidait tes pas
n'est plus que l'ombre aujourd'hui
des lendemains qui s'arrêtent à tes pieds
elle te va bien
l'allée nouvelle
il te convient
le retour
tout est changé
du plus profond monte Harmonie
la lave te fait pierre
te fait lumière
et tu la fais chemin
à une goutte d’eau
Goutte d'eau
rien qu'en toi
mon cœur encore parfois
se noie
alors s'il te plaît
je ne veux de toi que le courage
de toucher la flamme
que j'ai lavée en mer
Goutte d'eau de mer
tu m'as ému
à me dessécher
sur toutes les rives
à ne survivre
que de ton grain de sel
que ton silence dissout
dans chacun de ces mots
qui un beau jour
te reviendront
Everybody hurts
Si beaucoup se distraient pour ne pas s’ennuyer (croient-ils), me distraire est ce qui m’ennuie le plus (je le sais bien).
Je sais bien pourtant aussi que c’est nécessaire, de temps à autre, quand l’existence me laisse passer, entre les éclairs.
J’approfondis tout, et mieux que tout la déchirure, qui n’est pas que la mienne, qui est la nôtre à tous.
Je l’invite et que dit-elle ?
« Merci !
Comment voulez-vous guérir, si vous ne voyez pas la plaie ouverte ?
De quoi d’autre souffrez-vous ? »
Il en va ainsi de nous tous !
J’aspire les étoiles, c’est tout à fait possible, et cela forme un voile, une poussière nouvelle ; or, de degré en degré monte la vie, se dégage la vue ; il n’y avait donc rien à regretter, même si de voir la plaie, un temps cela fait mal, c’est comme s’unir à elle.
La rendre belle, mais c’est le regard qui est devenu beau, et c’est encore lui qui l’a guérie.
Tout mal porte au fond de lui ce qui l’anéantit.
Il n’est que de le voir, au fond de soi ; c’est comme s’unir à lui, lui faire le bien.
Je sais bien pourtant aussi que c’est nécessaire, de temps à autre, quand l’existence me laisse passer, entre les éclairs.
J’approfondis tout, et mieux que tout la déchirure, qui n’est pas que la mienne, qui est la nôtre à tous.
Je l’invite et que dit-elle ?
« Merci !
Comment voulez-vous guérir, si vous ne voyez pas la plaie ouverte ?
De quoi d’autre souffrez-vous ? »
Il en va ainsi de nous tous !
J’aspire les étoiles, c’est tout à fait possible, et cela forme un voile, une poussière nouvelle ; or, de degré en degré monte la vie, se dégage la vue ; il n’y avait donc rien à regretter, même si de voir la plaie, un temps cela fait mal, c’est comme s’unir à elle.
La rendre belle, mais c’est le regard qui est devenu beau, et c’est encore lui qui l’a guérie.
Tout mal porte au fond de lui ce qui l’anéantit.
Il n’est que de le voir, au fond de soi ; c’est comme s’unir à lui, lui faire le bien.
Toutes les roses, une à une, se sont tues
Pour moi, toutes les roses, une à une, se sont tues.
Il ne reste que toi, qui n’en est pas une, mais qui en a la loi.
Tu me regardes et tu me souris, et tu insistes. Et tu devines.
Toutes les roses, une à une, se sont tues. Je n’ai pas évité leurs attraits, mieux que de les avoir vécus, je les ai habités.
J’en sais tous les secrets, jusqu’au mieux gardé, cette rosée qui donne soif, ce parfum des marées vastes, le vent sauvage, et sage en même temps, l’effroi du large, les îles vierges.
C’est là que j’ai vécu, d’eau salée et d’amour, l’une dans une goutte, l’autre en déluge.
A présent je sais marcher un gouffre sous mes pieds, sans y penser, mais seulement pour rejoindre celle qui glisse sur Terre, une rose aérienne. Sinon je sombre.
Je ne tiens que d’amour.
Toutes les roses, une à une, se sont tues. Le silence les a recueillies, et me les a confiées, me demandant leur bon usage.
C’est pour le Chant, non des fleurs, mais du Printemps.
C’est pour les roses, et c’est pour toi, qui voit le Ciel à ta rencontre, un ange visiteur.
Toutes les roses, une à une, se sont tues.
Sauvé d’amour, je peux aimer, sans fausse note, et je sens bien que c’est ainsi que le Chant nous viendra.
Et je pense que c’est toi, à la façon dont tu me restes, cette danse gracieuse qui s’invite en moi, et alors nous ne faisons plus qu’un.
Sans quoi je tombe.
Je ne tiens qu’à ta danse.
Je t’en prie, viens me chercher là où je suis, je sais bien que ce n’est pas si facile ! Mais tu n’imagines pas, une fois nus, de quoi nous serons habillés, en quoi unis. Et le Chant entre nous.
Il ne reste que toi, qui n’en est pas une, mais qui en a la loi.
Tu me regardes et tu me souris, et tu insistes. Et tu devines.
Toutes les roses, une à une, se sont tues. Je n’ai pas évité leurs attraits, mieux que de les avoir vécus, je les ai habités.
J’en sais tous les secrets, jusqu’au mieux gardé, cette rosée qui donne soif, ce parfum des marées vastes, le vent sauvage, et sage en même temps, l’effroi du large, les îles vierges.
C’est là que j’ai vécu, d’eau salée et d’amour, l’une dans une goutte, l’autre en déluge.
A présent je sais marcher un gouffre sous mes pieds, sans y penser, mais seulement pour rejoindre celle qui glisse sur Terre, une rose aérienne. Sinon je sombre.
Je ne tiens que d’amour.
Toutes les roses, une à une, se sont tues. Le silence les a recueillies, et me les a confiées, me demandant leur bon usage.
C’est pour le Chant, non des fleurs, mais du Printemps.
C’est pour les roses, et c’est pour toi, qui voit le Ciel à ta rencontre, un ange visiteur.
Toutes les roses, une à une, se sont tues.
Sauvé d’amour, je peux aimer, sans fausse note, et je sens bien que c’est ainsi que le Chant nous viendra.
Et je pense que c’est toi, à la façon dont tu me restes, cette danse gracieuse qui s’invite en moi, et alors nous ne faisons plus qu’un.
Sans quoi je tombe.
Je ne tiens qu’à ta danse.
Je t’en prie, viens me chercher là où je suis, je sais bien que ce n’est pas si facile ! Mais tu n’imagines pas, une fois nus, de quoi nous serons habillés, en quoi unis. Et le Chant entre nous.
A dieu, la fleur
A une petite Marie
Petite fleur sauvage
Sais-tu ce que tu as fait dans mon cœur
Ô oui tu peux le deviner
Tu es fine sensible n’est-ce pas ô oui
De loin tu m’as aperçu
Je t’ai bien vue venir
Et j’avais juste le temps de m’éloigner.
Ta timidité n’a d’égale que la mienne
Devant tant de fragilité.
Si tu savais petite fleur
Comment ce que j’aime de toi
M’étreint encore
Je ne te voulais presque rien
Mais c’est toi qui as raison
Que faire de ce garçon
En trop dans ma vie
Et qui n’en est plus un
Si tu savais petite fleur
Comme tu me touches encore
Même de loin
Ô oui
Ne crois pas que je t’invente
Telle que tu es
Et tout ce que ta silhouette dessine
Dans ma mémoire
Sais-tu ce que je te voulais
Ô oui tu le sais
J’avais des mots pour toi
Des mots nés en moi à cause de toi
Et toute ma vie retournée
Ce ne sont pas des mots
En une heure tu aurais compris
Et ton sourire m’aurait suffi
Petite fleur
Tu ne pourras jamais faner en moi
Si j’étais fille
Je serais toi
Petite fleur sauvage
Sais-tu ce que tu as fait dans mon cœur
Ô oui tu peux le deviner
Tu es fine sensible n’est-ce pas ô oui
De loin tu m’as aperçu
Je t’ai bien vue venir
Et j’avais juste le temps de m’éloigner.
Ta timidité n’a d’égale que la mienne
Devant tant de fragilité.
Si tu savais petite fleur
Comment ce que j’aime de toi
M’étreint encore
Je ne te voulais presque rien
Mais c’est toi qui as raison
Que faire de ce garçon
En trop dans ma vie
Et qui n’en est plus un
Si tu savais petite fleur
Comme tu me touches encore
Même de loin
Ô oui
Ne crois pas que je t’invente
Telle que tu es
Et tout ce que ta silhouette dessine
Dans ma mémoire
Sais-tu ce que je te voulais
Ô oui tu le sais
J’avais des mots pour toi
Des mots nés en moi à cause de toi
Et toute ma vie retournée
Ce ne sont pas des mots
En une heure tu aurais compris
Et ton sourire m’aurait suffi
Petite fleur
Tu ne pourras jamais faner en moi
Si j’étais fille
Je serais toi
je ne sais rien
il dit
je voudrais être aimé
pour ce que je deviens
dès maintenant tout réunir
entre tes mains
mais à présent c'est l'océan
qui me retient
brise la vague dans chaque image
où je te vois
qui me rappelle aussi comment
j'ai besoin de ton toit
ton oui
ton nom
le conseil de ta voix
et celui de tes bras
et si ce n'est pas toi
ça n'a pas d'importance
dis-le moi gentiment
de tes yeux de destin
que j'aille tranquillement
où rien ne me retient
mais tu reviens le jour la nuit
sans transition
comme un aimant
notre bonheur m'attire
dont je ne sais rien
tu me rends amoureux
tout ce que je comprends
c'est que tu me conviens
dans l'œuvre de mes frères
les romantiques allemands nos frères ont plongé la nuit
en plein soleil
et j'ai tout recueilli
dans mes poèmes
ce sont ces vases qui s'évasent vers nos reines veines ouvertes
à la sincérité
pluies fines sur vos dentelles
qui préparent l'averse
où nos voiliers s'élancent
ô mes frères
dans le pas quotidien
mais c’est déjà ainsi que Novalis était en guerre
pour que la gratitude sur notre Terre
n'aille point mourir à jamais
et Hölderlin cherchait quelqu'un
au bord du Rhin
fait pour demeurer libre
sa vie entière et combler seul
le désir de son cœur
et tous sentaient bien
que ce jour où le divin
vient invaincu nous entourer
de soi-même et n'est plus
que sourire jusque
dans l'éloignement infini du monde des fleurs
ce jour
vient
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