vendredi 30 mars 2007

En reflets d’elle



Dis-lui
Qu’aucun temps d’aucune attente
N’aura duré comme la tienne
En chaque instant
Où l’éternité a brûlé
Faut-il qu’il t’en souvienne
Toujours de toi vers elle
Te faisant malgré tout des ailes
Même de bois
Pour flotter sur la rivière
D’en–haut
D’ici
En bas
Jusqu’à elle
Pour lui donner
Et la source et la mer

Dis-lui
Ne plus t’attendre à elle
Autrement qu’en reflets
De joie
Ne plus savoir la joie
Qu’en reflets d’elle

Dis-lui qu’elle est en toi
Voyage originel
Vision première
Ailes des papillons
Plumes d’oiseaux
Ocelle



lundi 26 mars 2007

Les gens du Jour

Les gens du Jour ont des visages d’où la lumière ne s’enfuit pas, elle traîne là par-dessus eux, leur fait la loi, leurs liens, leurs mains, jointes pour rien ; sourire au tien venant du ciel fait son destin parmi des sœurs nouvelles.

Même le sol est aérien.

Elles sont belles d’être belles, sans en voir rien, les dames du Jour.

Les gens du Jour ont des visages où les reflets sont tous voisins.

A la race grise


Le poète mettra à disposition de l’exode l’arche des émotions sacrées, quelques pas vers le haut suffisant à entrer.

L’arc en ciel s’est remis à jouer

Traînées visibles en tiges de lumières

Matière à incendie
Répandues sur le papier
Y levant les couleurs
En plein désert
Annonce d’un déluge
Du dedans de nos vies

Toi feu du Ciel
Viens ici

Tiens toi tranquille
Fais voir Amour

Abaisse-toi encore
Même si cela ne te plaît pas

Oh, tends-le
Tends-le encore une fois
A notre race grise

Dis-lui de s'échapper